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On nous prend pour des burnes !
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On nous prend pour des burnes !
Billet du 12 juillet : Front de Lutte des Syndicalistes.
On nous prend pour des burnes !
PSA, c’est Peugeot mais c’est aussi Citroën et quand PSA annonce des licenciements, c’est comme Rover en son temps, des milliers avec fermetures d’usines de production en prime. La fermeture d’Aulnay, c’est 3000 salariés et 3000 familles, mais c’est aussi tous les sous-traitants, les commerces et les services publics qui sont touchés.
A Rennes, 1400 salariés touchés, plus les sous-traitants. 3000 + 1400 = 4400 salariés qui perdent leur travail ou sont délocalisés, il reste donc 3600 salariés car 8000 licenciements sont annoncés sans compter les sous-traitants et les sous-traitants de sous-traitants.
C’est donc les agences de ventes qui seront aussi touchées, et les équipementiers, tels que la FM, Faurécia, Valéo, Bosh, Bridgestone, Michelin, la sidérurgie qui fait les tôles, la verrerie qui fait les pare-brises, les fabricants de sièges et de tapis, les usines de peinture … toutes ces entreprises vont être impactés par effet domino par ces fermetures et baisses des productions en France… ce n’est donc pas 8000 pertes d’emplois mais au minimum 3 fois plus, soit 24 000 emplois directs et indirects qui sont sacrifiés sur l’hôtel du libéralisme et des cours de bourse favorables aux actionnaires.
La première salve contre les travailleurs de la branche automobile a été lancée par PSA, mais il faut se rappeler ce que Carlos Ghosn, PDG de Renault, avait annoncé en mars dernier au salon de l'automobile de Genève : « la première restructuration d'ampleur par un constructeur européen pourrait entraîner une vague de fermeture de sites, car elle contraindrait tous les concurrents à lui emboîter le pas »…
C’est un plan Davignon infligé à l’automobile 35 ans après la sidérurgie et 30 ans après le charbonnage en France et au Pays de Galles, quand des centaines de milliers d’emplois directs et indirects avaient été sacrifiés par l’Europe (la CECA) au nom de la compétitivité et du libéralisme, comme aujourd’hui en Espagne avec les mineurs ou en Grèce avec les fonctionnaires…
Il y a bien une connivence entre le capital européen et l’Europe politique quand il faut rendre compétitif la zone euro dans sa concurrence acerbe avec les pays émergents (4 euro de l’heure contre 28 ici).
Ceux qui aujourd’hui réaffirmeraient que la lutte des classes est dépassée et qu’il faudrait faire un effort dans l’unité nationale pour redresser l’industrie du pays, rembourser la dette, et améliorer la compétivité en faisant des concessions et des compromis, sont des traitres.
Pour ne pas baisser la marge exigée par les actionnaires, le patronat en lien avec les réactionnaires à la tête de l’Europe entendent couper dans les droits sociaux et le droit du travail (comme en Italie) en parlant de compétitivité et de baisse des coûts de production, et comme la grogne monte, il est convenable de s’imaginer que le capital organise des exemples pour faire frémir des millions de salariés, avec l’appui de ses chiens de garde médiatiques et de ses économistes et intellectuels, bourgeois et incompétents, mais très bien rémunérés pour faire ce sale boulot... et cela n’est rien d’autres qu’une lutte entre classe dominante et classe exploitée…
Aujourd’hui les politiques parlent de « choc » et de complot avec Sarkozy, les syndicats de « douche froide », et déjà dans les média on nous annoncent pour commencer à distiller les sentiments d’impuissance face à la barbarie de PSA, que les salariés sont certes en colère, mais « résignés »… et pourtant ces projets de fermetures et de licenciements sont connus depuis maintenant un an quand la CGT a récupéré et diffusé un document interne et confidentiel de PSA…
Ceci ne peut donc être ni un choc ni un complot ni une douche froide, et faire croire au travers de quelques exemples bien choisis que les salariés sont résignés à perdre leur emploi et leur outil de travail sans lutter, est une grave erreur.
En effet, si cette lutte est menée avec la volonté de garder 100% des emplois sur les sites, et non de négocier des primes avec 5 zéros, elle aura des répercutions terribles pour le capital lui-même dans le combat de plus en plus affiché entre classe capitaliste et classe ouvrière et de travailleurs et sur les futures restructurations et réorganisations prévues dans tous les secteurs de productions mais aussi dans les services qu’ils soient privés ou publics.
On nous prend pour des burnes !
PSA, c’est Peugeot mais c’est aussi Citroën et quand PSA annonce des licenciements, c’est comme Rover en son temps, des milliers avec fermetures d’usines de production en prime. La fermeture d’Aulnay, c’est 3000 salariés et 3000 familles, mais c’est aussi tous les sous-traitants, les commerces et les services publics qui sont touchés.
A Rennes, 1400 salariés touchés, plus les sous-traitants. 3000 + 1400 = 4400 salariés qui perdent leur travail ou sont délocalisés, il reste donc 3600 salariés car 8000 licenciements sont annoncés sans compter les sous-traitants et les sous-traitants de sous-traitants.
C’est donc les agences de ventes qui seront aussi touchées, et les équipementiers, tels que la FM, Faurécia, Valéo, Bosh, Bridgestone, Michelin, la sidérurgie qui fait les tôles, la verrerie qui fait les pare-brises, les fabricants de sièges et de tapis, les usines de peinture … toutes ces entreprises vont être impactés par effet domino par ces fermetures et baisses des productions en France… ce n’est donc pas 8000 pertes d’emplois mais au minimum 3 fois plus, soit 24 000 emplois directs et indirects qui sont sacrifiés sur l’hôtel du libéralisme et des cours de bourse favorables aux actionnaires.
La première salve contre les travailleurs de la branche automobile a été lancée par PSA, mais il faut se rappeler ce que Carlos Ghosn, PDG de Renault, avait annoncé en mars dernier au salon de l'automobile de Genève : « la première restructuration d'ampleur par un constructeur européen pourrait entraîner une vague de fermeture de sites, car elle contraindrait tous les concurrents à lui emboîter le pas »…
C’est un plan Davignon infligé à l’automobile 35 ans après la sidérurgie et 30 ans après le charbonnage en France et au Pays de Galles, quand des centaines de milliers d’emplois directs et indirects avaient été sacrifiés par l’Europe (la CECA) au nom de la compétitivité et du libéralisme, comme aujourd’hui en Espagne avec les mineurs ou en Grèce avec les fonctionnaires…
Il y a bien une connivence entre le capital européen et l’Europe politique quand il faut rendre compétitif la zone euro dans sa concurrence acerbe avec les pays émergents (4 euro de l’heure contre 28 ici).
Ceux qui aujourd’hui réaffirmeraient que la lutte des classes est dépassée et qu’il faudrait faire un effort dans l’unité nationale pour redresser l’industrie du pays, rembourser la dette, et améliorer la compétivité en faisant des concessions et des compromis, sont des traitres.
Pour ne pas baisser la marge exigée par les actionnaires, le patronat en lien avec les réactionnaires à la tête de l’Europe entendent couper dans les droits sociaux et le droit du travail (comme en Italie) en parlant de compétitivité et de baisse des coûts de production, et comme la grogne monte, il est convenable de s’imaginer que le capital organise des exemples pour faire frémir des millions de salariés, avec l’appui de ses chiens de garde médiatiques et de ses économistes et intellectuels, bourgeois et incompétents, mais très bien rémunérés pour faire ce sale boulot... et cela n’est rien d’autres qu’une lutte entre classe dominante et classe exploitée…
Aujourd’hui les politiques parlent de « choc » et de complot avec Sarkozy, les syndicats de « douche froide », et déjà dans les média on nous annoncent pour commencer à distiller les sentiments d’impuissance face à la barbarie de PSA, que les salariés sont certes en colère, mais « résignés »… et pourtant ces projets de fermetures et de licenciements sont connus depuis maintenant un an quand la CGT a récupéré et diffusé un document interne et confidentiel de PSA…
Ceci ne peut donc être ni un choc ni un complot ni une douche froide, et faire croire au travers de quelques exemples bien choisis que les salariés sont résignés à perdre leur emploi et leur outil de travail sans lutter, est une grave erreur.
En effet, si cette lutte est menée avec la volonté de garder 100% des emplois sur les sites, et non de négocier des primes avec 5 zéros, elle aura des répercutions terribles pour le capital lui-même dans le combat de plus en plus affiché entre classe capitaliste et classe ouvrière et de travailleurs et sur les futures restructurations et réorganisations prévues dans tous les secteurs de productions mais aussi dans les services qu’ils soient privés ou publics.
tonybrina- Messages : 150
Date d'inscription : 06/12/2011
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